La fin de l’hiver

En attendant le printemps, le chantier continue …

Le 9 février, le toit était « presque fini », oui mais …

Retour vers le passé

Quelques déboires au niveau du toit de la terrasse m’ont vallu de démonter une partie de ce qui avait été fait pour le refaire en mieux. Quelques jours de perdus, qui donnent l’impression de ne pas avancer. Surtout que la pluie s’est emmêlée ces derniers temps, me donnant l’occasion de faire d’autres choses : évacuer des déchets, nettoyer un peu la maison, commencer à piquer les enduits …
Le souci rencontré se situait au niveau de la jonction entre les pentes du toit de la maison et celle de la terrasse. L’épaisseur d’isolant posé en sarking + la lamme d’air de 4cm sur la maison, créait un écart important par rapport à la couverture de la terrasse, qui n’est pas isolée. De ce fait, j’ai tenté de masque cet écart en créant une pente intermédiaire. Constituée de courtes sections de chevrons posés en oblique, cette « pente dans la pente » s’avérait en fait non seulement disgracieuse, mais un peu casse gueule …
Sur les photos précédentes ça ne se voit que très peu : en décembre (article « Vacances »), il n’y avait pas encore d’isolant, et les deux pentes, bien que légèrement différentes se suivaient assez harmonieusement. Sur la photo de janvier (la fin des bâches), on voit la vague crée au milieu de la pente, par ce bricolage de chevrons …
Les photos ci-dessous montrent plus clairement le « avant-après » :

A gauche : une fois les tuiles enlevées on voit les chevrons « bricolés » … à droite : les lattes et les petits chevrons démontés (on garde les grands qui forment la structure bien sûr)

A gauche : la nouvelle longueur à couper va jusqu’au bout de la terrasse … comme ça il n’y aura plus de pente intermédiaire qui forme une espèce de vague bizarre ! Au premier plan on voit l’ancien modèle, et au second plan le nouveau. ça semble coller : il n’y à plus qu’à faire les 30 coupes en bias, fixer le tout, remettre les lattes et enfin remettre toutes les tuiles

A droite : résultat avant la (re)mise en place des tuiles : au niveau pente c’est mieux !

En plus, si un jour on veut mettre des panneaux solaires, on peut (en général c’est assez encombrant, il vaut mieux prévoir une surface plane assez conséquente … j’ai repéré un kit intéressant car adapté à l’auto-construction chez BySun : le système ATMOS).

Achat des dernières tuiles

La seule pente du toit qui aura des tuiles neuves sera la plus petite (photo ci-dessus) : j’ai réussi à remonter presque tout le toit avec plus de surface qu’avant en ne rachetant qu’une centaine de tuiles … et ce malgré la casse obligatoire liée au démontage des tuiles faitières (qui étaient maçonnées, et qu’il a donc fallu casser au burin). Et ça ne tient pas seulement au fait que les nombreuses fenêtres de toit créent de la surface « non tuilée » … le secret réside dans l’augmentation du purau. Kesako le pureau vont me dire certains ? Et bien c’edt la distance entre deux rangées de tuiles : elle est passée de 28 cm avant à 32 cm après, ce qui fait qu’après 8 rangées, j’économise une rangée entière de tuiles. Les faitières par contre ont été quasi complètement remplacées : je n’ai réussi à sauver que 5 de ces précieuses tuiles sur environ 80. C’est dommage car ce sont parmi les plus chères … à part les tuiles de rive qui sont neuves aussi (avant, les côtés étaient fermés avec une rive en tôle de zinc).

Les arrêtes se dessinent

Une toiture à quatre pente c’est bien joli, mais c’est du boulot en plus !
A choisir, si je devais faire une maison à partir de rien je ferais une toiture de forme aussi simple que possible … pffff que de découpes d’angles et d’arrêtes (avec les solins galva-plomb et les tuiles couteuses qui vont avec).

vue de la première arête avec les 5 tuiles faîtières de récup

Mais bon, ça fait partie des contraintes de la rénovation : il faut faire avec l’existant.

Pose du premier Velux

Un grand moment : la première fenêtre de toit est posée !

Y a plus qu’à organiser une journée « velux » avec des volontaires costauds pour monter les plus grandes fenêtres (elles font quand même plus de 50 Kg chacune).

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Dernières tuiles

Encore une bonne chose de faite : le dernier lot de tuiles est nettoyé !
Demain je vais les poser sur le toit.

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Se débarrasser du vieux bois

Y a pas à dire : ça va quand même beaucoup plus vite comme ça !

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Une, deux, trois … vidéos

Pour ceux qui veulent voir « en live » à quoi ressemble la maison, j’ai mis en ligne quelques petites vidéos sur youtube. La première date de l’époque où on a acheté, et montre donc l’état initial de la maison. Elle est aussi visible sur la page « Avant » de ce site.

La seconde a été prise un an après, le jour du démarrage effectif du chantier. Pas encore de gros changements à cette date, seulement les faux plafonds enlevés, et le sol du salon sondé pour voir ce qu’il y a dessous.

La troisième est la plus récente, et montre ce qui a été fait après un peu plus de six mois de chantier à temps plein.

Les deux dernières se trouvent embarquées dans la page « Pendant« .

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La fin des bâches

Enfin … plus de six mois que je détache et rattache ces fichues bâches presque tous les jours ! Bien content d’en avoir fini avec ça … une étape de franchie.

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Vacances

Que s’est-il passé en décembre ? Et bien avant de partir en vacances pour Noël, j’ai eu le temps de monter la structure du toit au dessus de la terrasse …

J’ai aussi mis en place les nouveaux chevrons sur la pente sud-est du toit.

Mais un gros coup de vent a arraché la bâche la veille des vacances …

Avec quelques planches et des clous ça tient mieux … la petite neige du matin ;-)

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Qué novel ?

Pas de news en novembre ? Et bien si ! « in extrémis » en fait …
Je n’ai rien posté depuis plus d’un mois en effet. Ce qui ne veut pas dire que je ne travaille plus, rassurez-vous. En fait je n’ai rien ajouté car en vérité le chantier n’a pas connu de réelles nouveautés. Les phases déjà entamées se poursuivent plus ou moins lentement. Depuis la rentrée scolaire, le rythme est un peu différent. Il y a eu quelques journées de grève (contre la réforme des retraites) qui m’ont valu un peu de « baby-sitting » avec mon fiston, et ensuite en octobre le passage à l’heure d’hiver a raccourci mes après-midi d’une heure (trop dangereux de monter sur le toit quand le soleil se couche), et enfin, les pluies de novembre ont grignoté un peu plus les plages horaires disponibles …

Donc du côté du toit, je suis toujours occupé avec mon « sarking » (voir news précédente), qui prend en fait plus de temps que prévu initialement, car je remets à neuf presque tout le bois. Je ne garde que les poutres maitresses (fermes et pannes), mais je remplace tous les chevrons et les voliges. En effet, ces éléments sont plus abimés que je ne le pensais.

Sur la photo de gauche ci-dessus, on voit le haut de la pente du toit avec les nouveaux chevrons à gauche qui commencent à remplacer les anciens à droite (je les fais un par un pour pouvoir remettre rapidement la bâche si il se met à pleuvoir). La photo de droite montre le résultat vu du dessous après le changement des chevrons et des voliges (qui sont les planches qu’on cloue par dessus pour fermer) : la pente de gauche est toute neuve, et celle de droite est ancienne. On aperçoit aussi un morceau de la poutre principale de la ferme en haut, ainsi que les pannes faîtières et intermédiaires qui sont conservées.

Ensuite, on pose l’isolant (à gauche) et puis on pose le film par-pluie et on fixe les contre-lattes (à droite). Tout ceci en respectant le même mode opératoire que pour l’article « sarking ». Rien de nouveau quoi. On avance progressivement sur les différentes parties du toit. Le plus gros est maintenant fait. J’ai commencé la pente de la façade sud-est. Là il y a quand même une nouveauté, puisque à cette pente viendra se greffer une nouvelle avancée de toit (terrasse couverte). Pour ce faire, j’ai réalisé un petit muret sur les fondations commencées en septembre (les journées de pluie où je ne peux pas monter sur le toit servent aussi à faire avancer les phases du chantier au sol). Ce muret est maintenant terminé et prêt à reçevoir les poteaux de la terrasse.

Le procédé est assez simple : après le coulage du béton dans les fondations (directement dans la tranchée, sans faire un « béton de propreté » comme ça se fait parfois, mais sans oublier bien-sûr de mettre des ferrailles), on laisse sécher puis on commence à poser les blocs. J’ai fait ça en plusieurs étapes car je me consacrais à cette partie uniquement quand la météo ne me permettait pas de monter sur le toit. Sur la photo de gauche ci-dessus, on voit les réservations laissées aux endroits où seront posés les poteaux de terrasse : ils sont garnis d’une ferraille verticale (type chainage, au premier plan le cas d’un angle). La photo du milieu montre les coffrages réalisés autour de ces chaînages verticaux ainsi qu’en haut du mur pour y couler à nouveau du béton. Enfin, la photo de droite montre le remplissage avec du béton de l’ensemble.

Et voici le résultat après « démoulage » :

Globalement, je trouve que j’ai quand même eu beaucoup de chance avec la météo ! Quand je vois le temps qu’il fait ailleurs en France … Il parait qu’hier à Orléans il y avait 20 cm de neige. Pendant ce temps j’étais sur mon toit entrain de poser des chevrons (photo de gauche ci-dessous). Aujourd’hui il a plu alors j’ai fait un peu le ménage. Démonter une vieille toiture, croyez moi ça fait désordre dans la maison : ce matin j’ai évacué une brouette pleine de gravats, et 4 sacs remplis de poussières. Sans parler du tas de bois à évacuer qui m’attends devant la maison (photo de droite). Une partie me chauffera cet hiver : j’ai tronçonné les anciens chevrons pour faire des bûchettes à feu ouvert ;-)

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Sarking

Voici une news qui se fait attendre depuis septembre … il s’agit de l’isolation de la toiture. Donc la technique dite « sarking » consiste à isoler le toit par l’extérieur. Le principal avantage (comme toute isolation par l’extérieur en fait) est la suppression des ponts thermiques. En effet, l’isolant est réparti de manière uniforme sur toute la surface, sans interruptions par des éléments structurels de la charpente. Il en résulte une isolation plus efficace que lorsqu’on insère des isolants entre chevrons par le dessous.

C’est donc après le voligeage (planches que l’on cloue sur les chevrons constituant la charpente) que l’on vient poser les panneaux isolants. Ici se sont des panneaux en fibre de bois haute densité (c’est à dire 110 Kg /m3, ils ont de ce fait une bonne résistance à la compression, ce qui est nécessaire pour résister au poids de la couverture qui viendra se rajouter après). Ensuite, on ajoute un film pare-pluie par dessus, et on vient visser les contre-lattes (lamme d’air) et les lattes (pose des tuiles). Le pare pluie utilisé ici est perméable à la vapeur d’eau, pour permettre au toit de sécher si il devait malgré tout être mouillé (ne serait-ce que par l’hygroscopie ambiante, qui peut être assez élevée sous nos latitudes).

Les bords sont fermés soit par des simples planches, ou bien par des coffrets plus ou moins larges. Le but est d’économiser un peu l’isolant, donc j’ai fait des coffrets de la taille des débords de toit. Ils sont constitués de deux chevrons vissés dans la charpente, puis d’un panneaux OSB. Le tout fait presque l’épaisseur de l’isolant (deux couches croisées de 80 mm de fibres de bois), soit : deux chevrons de 75 mm + 9mm d’OSB = 159 mm. C’est un compromis lié au choix de cette épaisseur d’isolant. Ci-dessous à gauche, la première épaisseur de chevrons est visée sur la charpente à travers les voliges, et à droite, la seconde couche est visée dans la première. Les panneaux OSB sont ensuite cloués par dessus.

Cette « fermeture » est à faire sur tout le pourtour du toit (débord de toit non isolé).

Ça prend forme … on va pouvoir commencer à poser l’isolant. Avant de commencer cette opération, je m’assure de pouvoir poser directement le film pare-pluie dessus, pour ne pas laisser les panneaux isolants exposés aux intempéries. Donc il faut réaliser les bords sur toute la longueur à couvrir, et procéder par rangées horizontales qui seront couvertes le jour même.

Pose des panneaux, suivi du film pare-pluie : la première rangée est prête à l’égout du toit.

Pour les bords des fenêtres de toit j’ai plutôt utilisé des pièces de bois de 16 cm exactement (heureux hasard que j’ai trouvé des bastaings de cette dimension : habituellement ils font 175 mm par 63 ou 75). Ci-dessous quelques détails : à gauche, un atelier de découpe de panneaux improvisé au dessus d’une fenêtre de toit (dont les bords sont fermés par un caisson aux dimensions requises). Ça se découpe relativement proprement à la scie égoïne (je n’ai pas essayé au couteau, mais avec cette densité, je pense qu’il faudrait un sacré cutter … peut-être un bon couteau de cuisine ou un sabre de samouraï ?). Au milieu, un exemple de ratage lors du vissage d’une vis pour sarking. Il faut savoir que ces vis sont sacrément longues (33 cm dans mon cas, la longueur dépend bien sûr de l’épaisseur de l’isolant), et qu’il faut bien viser à travers l’isolant pour atteindre la charpente. Comme il faut les visser avec une pente de 15 °, certains fabricants proposent des guides avec. J’ai mis de côté le guide en papier pour en faire une copie en bois : plus solide et plus facile à manipuler avec la vis posée contre. On le voit sur la photo de droite, à côté de la visseuse et de 2 modèles de vis.

A ce propos, je cite ici les fournisseurs de vis pour ceux que ça pourrait intéresser, car c’est pas si évident à trouver : j’en ai acheté un premier lot chez « matériaux-naturels« , de marque SDS (fourni avec un embout de vissage « T40″ et le fameux guide), et ensuite un autre lot chez « Foussier » (la vis la plus haute sur la photo de droite). Les premiers ont été plus rapides à me livrer (leur fournisseur est juste à côté semble-t-il), mais s’est avéré un peu plus cher. Les seconds sont moins chers, et de plus la livraison n’a pas été payante (transporteur dans une relais colis). C’est quand même très pratique d’avoir l’embout de vissage fourni, et surtout le guide ! Mais au final j’ai une préférence pour les vis de la quincaillerie Foussier, car leur pas de vis est plus large, ainsi que la tête de la vis. Elle s’enfonce moins dans la bois quand on arrive en bout de course, et le tout semble ainsi mieux tenir. De plus, quand il faut sortir une vis pour corriger sa trajectoire (comme pour la photo du milieu), c’est plus efficace avec un grand pas de vis qu’avec celles qui doivent faire dix mille tours avant de sortir. Pour info, il y a deux pas de vis sur ces vis spéciales sarking : au milieu de la vis on est dans l’isolant, pas besoin d’accroche. Les pas de vis près de la tête sont pour les contre-lattes (j’utilise des demi-chevrons, soit une lame d’air de 38 mm), et les pas de vis de la pointe vont dans la charpente porteuse (bastaigns, madriers ou chevrons selon l’endroit de la toiture).

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Poutres

Une poutre pourrie qu’il faut remplacer … comment procéder quand on travaille seul ?

Pour enlever l’ancienne poutre, c’est assez simple : vérifier qu’elle ne tient plus rien (au besoin, étançonner pour renforcer ce qui s’appuie dessus), puis tronçonner …

Ensuite, pour remettre une poutre neuve, et bien l’idée est simple : il faut doubler deux sections plus petites, un peu comme pour le poteau de l’ossature bois de la buanderie (voir news « mob »). Donc pour cette poutre d’environ 14 cm par 18, je vais utiliser deux bastaings de 175 mm par 63 que je visserai ensemble avec des tiges filetées surplace. Ça permet de ne pas avoir tout le poids de le poutre à soulever en même temps.

Le plus compliqué, ce sont les coupes en biais qu’il faut faire pour emboiter les bois les uns dans les autres. Quand on fait tout à la main en plus, ça prend un peu de temps.

Ci-dessus à gauche un des 2 bastaings avec sa coupe pour la pose en haut, sur la faitière. A droite, le détail des coupes en bas de ce même tronçon, pour l’emboitement dans la poutre de chaînage (qui surplombe le haut du mur), et la coupe en bias dans la poutre faitière de la buanderie (le pièce est dans l’angle de la maison, et cette poutre la traverse en diagonale). Vive les toitures à 4 pentes … c’est joli, mais pas forcément ce qu’il y a de plus simple à assembler.

Le tout (poutre « doublée » + poutre de la buanderie) donne une diagonale trop longue pour tenir sur une seule photo (mon téléphone n’est pas une caméra grand angle hein :D ).

Le résultat final n’est pas trop moche (même si ça n’aura jamais le cachet d’origine des charpentes anciennes).

Dans la foulée, la toiture de la buanderie se met en place. Après les poutres, il faut mettre en place les chevrons (ici j’en mets tous les 40 cm). Ensuite il ne reste plus qu’à clouer les voliges par dessus. Cette pièce là, je l’aurai faite presqu’entièrement. Sauf les fondations, la dalle et les murets (c’est déjà pas mal). C’est une petite fièreté quand même de voir une pièce se fermer petit à petit !

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Trou

Ici, on a un petit coin sans murs ni toit dans lequel il pleut. Depuis la fermeture de l’ancienne porte, l’eau de pluie s’y accumule donc.

Pour évacuer l’eau de pluie, l’idée est simple : il faut faire un petit trou dans le mur … qu’on pourra reboucher plus tard quand on aura fermé la pièce avec des murs et un toit. Le mur fait une vingtaine de centimètres d’épaisseur, sans compter qu’avec l’inclinaison, ça va nous faire dans les 25 cm à traverser. Pas de problème pour cette grosse foreuse à percussion. Merci à mon père pour le prêt … c’est rudement pratique ! ;-)

Dans le coin en bas à gauche de la photo on voit le trou percé …

… en voici un détail (ça passe bien jusqu’au bout), et l’eau qui coule de l’autre côté.

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