Pas de news en novembre ? Et bien si ! « in extrémis » en fait …
Je n’ai rien posté depuis plus d’un mois en effet. Ce qui ne veut pas dire que je ne travaille plus, rassurez-vous. En fait je n’ai rien ajouté car en vérité le chantier n’a pas connu de réelles nouveautés. Les phases déjà entamées se poursuivent plus ou moins lentement. Depuis la rentrée scolaire, le rythme est un peu différent. Il y a eu quelques journées de grève (contre la réforme des retraites) qui m’ont valu un peu de « baby-sitting » avec mon fiston, et ensuite en octobre le passage à l’heure d’hiver a raccourci mes après-midi d’une heure (trop dangereux de monter sur le toit quand le soleil se couche), et enfin, les pluies de novembre ont grignoté un peu plus les plages horaires disponibles …
Donc du côté du toit, je suis toujours occupé avec mon « sarking » (voir news précédente), qui prend en fait plus de temps que prévu initialement, car je remets à neuf presque tout le bois. Je ne garde que les poutres maitresses (fermes et pannes), mais je remplace tous les chevrons et les voliges. En effet, ces éléments sont plus abimés que je ne le pensais.
Sur la photo de gauche ci-dessus, on voit le haut de la pente du toit avec les nouveaux chevrons à gauche qui commencent à remplacer les anciens à droite (je les fais un par un pour pouvoir remettre rapidement la bâche si il se met à pleuvoir). La photo de droite montre le résultat vu du dessous après le changement des chevrons et des voliges (qui sont les planches qu’on cloue par dessus pour fermer) : la pente de gauche est toute neuve, et celle de droite est ancienne. On aperçoit aussi un morceau de la poutre principale de la ferme en haut, ainsi que les pannes faîtières et intermédiaires qui sont conservées.
Ensuite, on pose l’isolant (à gauche) et puis on pose le film par-pluie et on fixe les contre-lattes (à droite). Tout ceci en respectant le même mode opératoire que pour l’article « sarking ». Rien de nouveau quoi. On avance progressivement sur les différentes parties du toit. Le plus gros est maintenant fait. J’ai commencé la pente de la façade sud-est. Là il y a quand même une nouveauté, puisque à cette pente viendra se greffer une nouvelle avancée de toit (terrasse couverte). Pour ce faire, j’ai réalisé un petit muret sur les fondations commencées en septembre (les journées de pluie où je ne peux pas monter sur le toit servent aussi à faire avancer les phases du chantier au sol). Ce muret est maintenant terminé et prêt à reçevoir les poteaux de la terrasse.
Le procédé est assez simple : après le coulage du béton dans les fondations (directement dans la tranchée, sans faire un « béton de propreté » comme ça se fait parfois, mais sans oublier bien-sûr de mettre des ferrailles), on laisse sécher puis on commence à poser les blocs. J’ai fait ça en plusieurs étapes car je me consacrais à cette partie uniquement quand la météo ne me permettait pas de monter sur le toit. Sur la photo de gauche ci-dessus, on voit les réservations laissées aux endroits où seront posés les poteaux de terrasse : ils sont garnis d’une ferraille verticale (type chainage, au premier plan le cas d’un angle). La photo du milieu montre les coffrages réalisés autour de ces chaînages verticaux ainsi qu’en haut du mur pour y couler à nouveau du béton. Enfin, la photo de droite montre le remplissage avec du béton de l’ensemble.
Et voici le résultat après « démoulage » :
Globalement, je trouve que j’ai quand même eu beaucoup de chance avec la météo ! Quand je vois le temps qu’il fait ailleurs en France … Il parait qu’hier à Orléans il y avait 20 cm de neige. Pendant ce temps j’étais sur mon toit entrain de poser des chevrons (photo de gauche ci-dessous). Aujourd’hui il a plu alors j’ai fait un peu le ménage. Démonter une vieille toiture, croyez moi ça fait désordre dans la maison : ce matin j’ai évacué une brouette pleine de gravats, et 4 sacs remplis de poussières. Sans parler du tas de bois à évacuer qui m’attends devant la maison (photo de droite). Une partie me chauffera cet hiver : j’ai tronçonné les anciens chevrons pour faire des bûchettes à feu ouvert