Déménagement

Hé oui … ça y est le moment est venu de déménager … le blog !!!

En effet, son fonctionnement (du point de vue alimentation de contenu en tous cas) était devenu impossible à gérer ! L’upload des photos dans WordPress est habituellement suivie d’un redimensionnement des images en plusieurs formats facilitant les insertions dans les articles. Le souci c’est que sur les serveurs des pages perso free, il y a tellement peu de mémoire que cette étape se plantait systématiquement ! D’où l’obligation de forcer l’affichage des photos pleine résolution (quitte à demander à votre navigateur de les afficher en plus petit via les balises html adéquates). Le résultat, outre une grosse perte de temps pour moi, ce sont des pages trop lourdes à charger pour les lecteurs (voir par exemple la news précédente, qui est certes longue car elle reprend près de 6 mois d’historique mais n’empêche qu’elle est anormalement lourde). Le pire, c’est que l’utilisation d’une application pour téléphone mobile était devenue carrément impossible dans ces conditions.

Bref, revoilà le blog sur les rails, avec une nouvelle adresse :

http://maisonentravaux.wordpress.com/

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Travaux d’été

Après plusieurs mois sans aucun article dans le blog, il est temps de résumer un peu ce qui s’est passé cet été.

Fin mai :

Dans le bureau, j’ai enduit le mur exposé au sud avec une couche relativement épaisse (environ 8cm) de perlite-vermiculite + chaux, et j’ai posé un double vitrage sur ce mur. Ensuite la dalle en béton a été cassée pour laisser respirer le sol. Deux photos pour illustrer ces étapes :

Juin :

Après avoir cassé les dalles en béton du bureau et de la cuisine, j’ai commencé à raccorder les tuyaux d’évacuation des eaux usées de ces pièces.

De même, j’ai agrandi les portes donnant sur le jardin (passant de 90cm à 100cm de large, et augmentant la hauteur de 25 cm). Ceci pour permettre la pose de portes-fenêtres de dimensions standard. Du coup j’ai réalisé des seuils de portes (mini dalles en béton léger isolant) et des contre marches (blocs de béton cellulaire) créant ainsi une marche en sortie de ces pièces. La hauteur sous plafond est ainsi plus praticable pour les personnes de plus de 1,90 m ;-) .

Juillet :

Toujours dans le rayon plomberie, les tuyaux d’alimentation en eau chaude et froide de la cuisine et de la salle d’eau attenante au bureau (chambre d’amis) ont été installés.

De plus, les murs du bureau ont été entièrement réenduits à la chaux …

Août :

Après la plomberie, l’électricité. Toutes les gaines alimentant les prises du bureau et de la cuisine ont été posées. De même pour les câbles multimédia (grade3 pour l’informatique et le téléphone, coax pour la TV). La partie haute de l’installation électrique (lumières et interrupteurs) ce sera pour plus tard.

Ensuite, les dalles isolantes ont enfin été posées dans ces deux pièces … un gros boulot.

Septembre :

En septembre, c’est au tour des enduits extérieurs d’être remplacés. On enlève tout ce qui est en ciment, et on remplace au fur et à mesure par un mortier à base de chaux hydraulique. C’est long à faire, mais c’est nécessaire pour permettre la respiration du mur en pierre. En effet, il avait tendance à accumuler l’humidité par endroits …

Octobre :

Déjà !? Pfffff ça passe trop vite … bon là on est plus tout à fait en été, mais on a de la chance avec la météo cette année : l’été indien est encore une fois bien présent. Heureusement, car pour mettre en oeuvre l’isolation chaux-chanvre, il faut qu’il fasse beau. Idéalement ce sont des travaux à faire au printemps, pour bien laisser le temps à l’enduit de sécher. Le hazard fait bien les choses, puisque le mélange utilisé ici est faiblement dosé en chaux. En effet, la technique retenue n’est pas l’enduit à proprement parler (vu la forte épaisseur : entre 15 et 30 cm), mais la banche (comme à l’intérieur, pour le mur du bureau).

Donc après l’enduit chaux-sable qui renforce la maçonnerie en pierre, une ossature en bois est posée sur le muret de parpaings réalisé au printemps et fixée à la charpente parallèlement au mur. Les menuiseries sont fixées sur cette ossature, pour être au plus près de l’isolant. Enfin, des planches de coffrage (que je voulais d’abord provisoires, mais qui vont finalement rester sous le pare-pluie après un petit traitement anti-xylophage) vont venir fermer les caissons (banches) qui contiendront le complexe isolant « chaux-chanvre ». Pour être précis, il s’agit ici d’une formulation spéciale de chaux adaptée au mélange avec la chènevotte : il s’agit du Batichanvre de chez Saint-Astier (je vous laisse aller voir leur site web pour plus de détails si ça vous intéresse). Pour faire court, disons qu’il y a de la roche volcanique dedans pour améliorer la carbonatation de la chaux …

Quelques photos pour mieux visualiser les étapes :

Ci-dessus, l’ossature bois commence à se monter. Le premier cadre de fenêtre est posé.

Aussi bien vu de dedans que de dehors les fenêtres habillent tout de suite la maison ! ;)

La chènevotte se présente un peu comme de la paille : ici les brins font environ 2 cm de long. Livrée dans des sacs compressés, il faut la décompacter dans un grand sac de type jardinage avant de la mélanger dans la bétonnière avec le liant à base de chaux. Le résultat est vidé dans la brouette …

… et est ensuite coulé derrière la première rangée de planches contre le mur, puis tassé afin de bien combler les interstices. De rangée en rangée, on monte ainsi jusqu’en haut du mur …

… et on protège le tout avec un film pare-pluie respirant. En effet, le mélange chaux-chanvre ne doit pas être remouillé, car sinon il y a un risque de moisissure du chanvre. Avant l’arrivée de la pluie justement, j’ai installé une bâche pour protéger aussi ma zone de travail et pouvoir ainsi continuer à bosser sous la pluie … je ne moisis pas mais je n’aime pas trop la pluie non plus ;)

 

 

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Plomberie, la suite

Suite, ou plutôt la fin : en effet c’est l’autre extrémité du réseau de plomberie dont il est question ici. Le réseau de collecte des eaux usées prend forme … pour changer des longs textes, j’ai fait une petite vidéo :

Aujourd’hui, cette partie est terminée : les tuyaux sont collés, et les regards en bétons ont été scellés au mortier. Le réseau est maintenant presqu’entièrement enterré. Reste à faire l’intérieur de la maison pour avoir la partie visible de la plomberie.

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Étanchéité du soubassement

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Et hop : une petite couche d’enduit bitumineux sur le bas de mon muret. Cette partie sera partiellement enterrée, alors en plus de l’hydrufuge dans le béton, je mets cette petite couche de peinture imperméable. Appliqué à la brosse à tapisser c’est vite fait.

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Muret

A la fin de la précédente news, on a vu les fondations du muret que j’ai acollé au mur en pierre. Ce muret est maintenant terminé. Il ne reste plus qu’à passer une petite couche de bitume pour fondations, et je pourrai enterrer mes canalisations pour continuer ma plomberie. Voici donc un aperçu du résultat :

Quelques mots d’explication tout de même : les fondations soutiennent donc ce muret en parpaings, mais aussi les piliers de la terrasse (pas encore réalisés). Le rôle du muret est donc d’une part de soutenir un doublage isolant avec un bardage en bois, plutôt que de fixer tout ça dans les vielles pierres. D’autre part, les murs anciens étant dépourvus de fondations, ce mur viendra renforcer la base du mur existant. C’est pour cette raison que j’ai improvisé un mur massif en maçonnant les blocs à l’envers et en les remplissant de béton. C’est un peu plus long à faire, car cela suppose des temps de séchage à chaque étape. Pas question de faire plusieurs rangées le même jour …
Les blocs de la première rangée font 15 ou 20 cm (sauf ceux situés à côté des futurs piliers de terrasse, dont on ne voit pour l’instant que les ferrailles) car ce sont des blocs de récups. Les deux rangées suivantes sont en blocs de 10. L’espace entre le nouveau mur et l’ancien est également rempli de béton. La dernière rangée est un chainage horizontal (c’est à dire un ensemble d’un bloc de béton armé de ferraille coulé surplace). Comme mon muret devait « coller » au mur ancien, j’ai utilisé des blocs de chainage de 20cm que j’ai coupés en deux dans le sens de la longueur. L’avantage, c’est que ça permet de faire 1m linéaire avec un seul bloc. L’inconvénient, c’est que ça ne tient pas très bien en équilibre au moment ou on maçonne ces demi blocs. Heureusement mon mortier est assez compact.

Ci-dessus à gauche, les blocs de chaînage en forme de U qui permettent de créer un tunnel que l’on va remplir de béton : c’est le chainage horizontal. A droite, la méthode utilisée pour couper les blocs : marteau et burin tout simplement.

Au final, j’obtiens donc bien une sorte de cuvette qui vient ceinturer tout le mur, et dans laquelle je mets ensuite des « épingles » (deux fers à béton soudés en parallèle) et le béton lui-même. Mission accomplie ! Encore un boulot fastidieux question manutention : le tout n’est pourtant pas très haut, mais avec ses 15m de longueur, ce petit muret fait tout de même pas loin de 4 tonnes !

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Plomberie

Début des travaux de plomberie

Première étape : changer le tuyau venant du compteur d’eau.

Le réseau est à reprendre dans sa totalité. Non seulement parce qu’on déplace les pièces humides (cuisine et salle de bains), mais aussi parce que l’existant n’est pas aux normes actuelles. Les travaux commencent donc avec une pelle à la main, direction le jardin.

A gauche, le regard en béton contenant le compteur, avec en premier un robinet d’arrêt, puis le compteur proprement dit, et ensuite un Té de purge. A droite, une photo de la tranchée creusée pour dévoiler le réseau de distribution : on croise un tuyau bleu d’évacuation d’eau de pluie. On note au passage qu’il y a des raccords T enfuis dans le sol, et que l’évier de la buanderie est connecté au regard d’évacuation des pluviales … toutes choses qu’on ne ferait plus aujourd’hui ! On va donc tout enlever pour recommencer un réseau tout beau tout propre.

Seconde étape : amener l’eau dans la maison. Il va falloir faire passer le tuyau par la dalle.

On prépare le matériel : une bonne perceuse avec une mèche à béton, on prend les mesures du trou à faire, et on fait un gruyère.

Après, on va pouvoir enlever le milieu avec une massette et un burin. Ensuite, il faudra descendre de 60 cm sous le sol avant de rejoindre la sortie vers la tranchée située de l’autre côté de ce mur.

Le plus dur est fait … maintenant on prépare un fourreau pour y placer le tuyau en PE. On va en profiter pour isoler les 2 premiers mètres, car notre tranchée n’est pas très profonde près de la maison (hors gel à 50cm en Gironde).

Ci-dessus à gauche, le tuyau d’alimentation entouré de sa gaine isolante grise, et le fourreau de protection dans lequel il va falloir glisser le tout. La photo de droite montre le premier test de mise en pression : pas très efficace. Du coup j’ai changé la méthode d’assemblage des raccords. Au lieu d’un simple joint vulcanisé, j’ai acheté de la filasse et de la pâte à joints. C’est beaucoup mieux maintenant.

Le trou est prévu plus large que nécessaire, pour ajouter deux fourreaux supplémentaires : l’un d’eux servira plus tard à amener un tuyau d’eau de pluie (pour les toilettes et la buanderie). Le troisième tuyau pourrait éventuellement alimenter la grange ou autre …

La tranchée peut maintenant être refermée. Pour ce faire, on met d’abord du sable au fond de la tranchée, puis le tuyau, ensuite à nouveau une couche de sable d’environ 10 cm, et un grillage avertisseur de couleur bleue (pour l’électricité c’est le même principe, sauf que le grillage est rouge, pour les liens télécom et il est vert, et pour le gaz la couleur à utiliser est le jaune). Après ça, on peut combler avec de la terre.

Le premier élément du circuit intérieur est un nouveau compteur pour faciliter les relevés de la consommation (pas besoin d’aller dehors, de soulever la trappe en béton et d’enlever l’isolant pour aller se pencher dans le trou et relever le compteur). ensuite, vient un té qui permet de raccorder directement une vanne dans le jardin avec le maximum de pression (utile pour brancher un tuyau d’arrosage par exemple, ou pour les travaux de nettoyage avec le Kärcher). La seconde branche du té est fermée avec un bouchon pour l’instant. Viendront s’y connecter par la suite un anti-bélier à ressort, un réducteur de pression et un kit de filtration boue & tartre.

Troisième étape : mise en service d’un point d’eau avec évacuation.

Pour avoir un circuit de plomberie digne de ce nom, il faut bien entendu avoir une alimentation d’eau, mais aussi une évacuation. Le premier point d’eau installé étant provisoire, il sera réalisé avec des éléments de récupération : l’ancien évier de la buanderie et un morceau de gouttière font l’affaire. L’ancienne alimentation d’eau de l’extension bois devient donc une sortie, raccordée à l’extérieur à une vanne (plus efficace qu’un robinet à tourner) simplement accrochée à un piquet de bois avec un bout de fil de fer. Au cas où cette installation provisoire devait durer plus longtemps que prévu (jusqu’à l’hiver) j’ai mis une vanne d’arrêt avec té de purge à l’intérieur pour vidanger ce circuit si besoin (en bas à gauche sur photo ci-dessus ou l’eau gicle au premier test).

Et ça fonctionne très bien : la sortie de la gouttière est juste posée sur un regard du collecteur tout à l’égout. Je peux donc me laver les mains sans scrupules de mettre du savon dans la nature ;-)

Quatrième étape : préparer les circuits d’évacuation des eaux usées.

Alors là il y avait du travail : j’ai découvert l’ampleur des dégâts au fur et à mesure que je déterrais les diverses canalisations : des gouttières collectées dans l’évacuation du tout à l’égout, la sortie de l’évier de la buanderie au contraire connectée à une évacuation d’eaux pluviales qui se déversait directement dans la rue … et plusieurs tuyaux complètement bouchés sur plusieurs mètres ! J’ai tout enlevé et je vais tout remettre à neuf. A commencer par la fosse septique, qui n’a plus de raisons d’être puisque le tout à l’égout est connecté. J’ai donc loué une pompe pour eaux chargées, vidé la cuve de son contenu et comblé le tout avec des gravats et du sable.

Entre temps, à l’intérieur de la maison, j’ai cassé la dalle de l’ancienne salle de douche et WC pour virer les tuyaux d’évacuation qui étaient connectés l’un à la fosse, l’autre au trop plein de cette fosse lui-même raccordé au tout à l’égout. La pièce à l’air encore plus vide qu’avant … et vu du dehors, c’est pas mal non plus :

Cinquième étape : extraction de la cuve et de la pompe du puits.

Gros boulot aussi ! Dans un passé plus ou moins lointain (genre les années 60 ou 70 je sais pas exactement), avant que la maison ne soit raccordée à l’eau de ville, les habitants puisaient l’eau du sol. Pour ce faire, ils avaient installé une pompe connectée à une cuve relativement grosse et à un forage de 7m de profondeur. Comme l’installation est à l’abandon depuis le raccordement de l’eau du réseau, le puits est devenu inutilisable. J’ai donc décidé de le combler avec des gravats, tout comme la fosse septique. Mais avant, il a fallu sortir la cuve en acier et son gros socle en fonte du puits (qui faisait un peu moins de 3 metres de profondeur).

Pour y arriver, il a fallu ruser : cric, chandelles, parpaings et morceaux de chevrons m’ont bien servi à hisser toute cette ferraille vers le haut du puits, avant de finalement le tirer hors avec une grosse sangle bien solide.

Sixième étape : creuser des tranchées pour les nouveaux regards et tuyaux.

En fait j’ai surtout creusé les fondations pour le moment … quand le muret sera fait on passera à la suite. Au passage, il va falloir enlever les racines du laurier qui sont dans le chemin. En ce qui concerne le mur de la maison, on voit que les pierres sont posées sur un sol très compact : on dirait de la roche en formation. C’est pas tout à fait encore de la pierre, mais c’est loin d’être aussi mou que de la terre. Alors là, je peux veux dire que la pelle ne suffit plus. Il faut s’y mettre à la pioche … même que le manche a pété et que j’ai du en changer pour un modèle dit « incassable ».

Ci-dessus, un gros plan sur des fossiles qui forment cette terre si dure qu’on dirait presque de la roche. A droite, une nouvelle découverte : à moitié enterré, encore un regard (inutilisé celui-là, mais sur la photo il n’est déjà plus là en fait) avec un tuyau bleu qui ne semble pas bouché cette fois. J’ai laissé couler de l’eau dedans mais n’ai pas trouvé par où elle sortait … encore un raccord enterré connecté directement au tout à l’égout ? Il en prend la direction en tout cas. il va falloir creuser pour suivre ce tuyau là aussi …

La tranchée de fondations court tout le long de la maison. Au final, le muret qui sera maçonné dessus, servira à supporter une cloison intégrant le doublage isolant et les menuiseries (portes et fenêtres). En effet, pour ne pas avoir à faire tenir l’isolant et le bardage en bois sur l’enduit de ce vieux mur en pierres, je préfère faire un muret de 2 ou 3 rangées de parpaings sur lequel je fixerai une ossature bois (un peu comme dans la buanderie, mais en plus fin). De plus, ces fondations serviront à recevoir les pilier de la future terrasse en bois.

Le fond de la tranchée a cette fois été garni d’un petit béton de propreté (ce que je n’avais pas fait pour les fondations de la terrasse en façade) qui permet de poser les fers à béton bien à plat, et aussi de les mettre hors de portée de la rouille à même le sol. A gauche, on voit aussi le puits qui est maintenant rempli. Tout est prêt pour couler le béton la semaine prochaine : un peu plus de deux tonnes de sable, gravier et ciment seront nécessaires pour faire le mètre cube et demi qui viendra remplir ces tranchées …

 

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Escalier(s)

Un escalier peut en cacher un autre … démonstration :

C’est en démontant le petit escalier à l’arrière de la maison que je me suis rendu compte qu’il y avait là aussi plusieurs générations de travaux qui s’empilent. En effet, Après avoir fait tomber les murets à la masse, j’ai comencé à attaquer les marches au marteau-piqueur, et au fur et à mesure que je descendais dans les couches (briques, pierres, parpaings et déchets divers noyés dans le béton) j’ai vu que d’autres marches apparaissaient à l’intérieur de l’escalier : à l’origine l’escalier était simplement droit. Les marches les plus anciennes ne sont d’ailleurs faites que de pierre et de terre, tout comme les murs de la maison.
La suite des travaux de ce côté de la maison ve consister à creuser des fondations pour réaliser un petit muret tout le long. Par dessus ce muret en béton sera montée une ossature bois qui servira à la fois de doublage isolant (remplissage en vrac) et de cadre pour les portes et fenêtres. Le tout sea bardé de bois.
Accessoirement, il faudra raccorder les évacuations d’eau au passage. Et aussi vider la fosse septique puisqu’il y a le tout à l’égout. Les travaux de plomberie ont d’ailleurs commencé, puisque j’ai raccordé un tuyau d’alimentation tout neuf au compteur d’eau (photos et description à venir).
La suite au prochain épisode …

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Piquage d’enduits

Comme promis, voici un petit aperçu des travaux de piquage d’enduits des murs intérieurs de la maison. Caméscope à la main, me voici donc à nouveau avec la casquette de reporter …

Donc après avoir commencé à piquer les vieux enduits dans deux pièces, j’ai commencé à mettre une première couche (dite couche d’accroche, ou gobetis) sur une partie du futur bureau / chambre d’amis. Cette première couche est volontairement grossière (non lissée) pour permettre une bonne tenue des couches suivantes.
L’idée maitresse de cette phase du chantier est d’enlever un maximum de ciment pour le remplacer par de la chaux. Les enduits de ciment ont en effet un gros inconvénient : ils empêchent le mur de respirer. Leur étanchéité est contre indiquée pour les murs en pierres anciens, puisqu’ils emprisonnent l’eau à l’intérieur du mur et l’empêchent de sécher. Il faut savoir que les murs anciens n’avaient pas de fondations, ni d’étanchéité à leur base, et donc ils étaient conçus pour pouvoir sécher après avoir absorbé l’humidité du sol. Le fait de les avoir recouverts de ciment fait que l’eau qui ne peut plus s’échapper remonte jusqu’en haut du mur, jusqu’à atteindre les charpentes, faisant ainsi pourrir le bois. Le même principe va s’appliquer aux dalles en béton de ciment qui ont été coulées dans la maison : les sols anciens (plancher cloué sur lambourdes, terre battue, carreaux de terre cuite ou « tomettes » …) étaient tous respirants ! Donc il faut tout enlever et refaire les sols avec un béton de chaux qui permette une respiration des parois. De plus, il faut absolument garder la cohérence de cette technique jusqu’au bout, et ne surtout pas recouvrir la chape finale de carrelages en grès ou de parquet vitrifié ! Que du respirant : murs, sols et même le plafond, puisque je le rappelle, l’isolant choisi pour le toit est de la fibre de bois, et qu’elle est recouverte d’un pare-pluie HPV (hautement perméable à la vapeur d’eau). De même, en isolation écologique, on choisira du « frein-vapeur » (qui laisse diffuser un peu l’humidité tout en régulant le gros du flux) et non du « pare-vapeur » (qui prétend stopper net toute pénétration de vapeur d’eau dans les cloisons, ce qui est une utopie) pour l’étanchéité à l’air des cloisons et plafonds. On aura l’occasion d’y revenir plus tard dans ce blog.

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Planches de rive

Les planches de rives sont fixés. On va pouvoir mettre les gouttières. Ce mois-ci on va aussi commencer la plomberie. Dans les prochains jours on va donc creuser quelques tranchées. En attendant, à l’intérieur de la maison, j’ai commencé à piquer des enduits. À voir dans le prochain article.

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Le faîte du toit

Encore une étape de franchie !

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Les Velux ont été posés le weekend dernier (un grand merci à mes deux coéquipiers d’un jour pour leur coup de main : Fabrice et Philippe), et les dernières tuiles ont été posées vendredi. Il ne reste plus qu’à ajouter deux « chapeaux » sur les pointes (éventuellement des décorations, comme ça se fait souvent ici, par exemple des fausses pignes de pin). Ensuite il faudra terminer les planches de rive, et mettre les gouttières. Ah oui, encore un « détail » : il faut aussi réaliser l’étanchéité autour des cheminées … il va falloir que je me lance dans la soudure du zinc. Après une petite recherche sur internet et la visualisation de vidéos d’apprentissage, je me suis acheté du matériel pour ce faire. Les prochains jours risquant d’être pluvieux, ce sera pour plus tard. En attendant je vais déjà examiner attentivement les pourtours de mes fenêtres de toit pour vérifier que j’ai bien placé les raccords étanches.

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