Muret

A la fin de la précédente news, on a vu les fondations du muret que j’ai acollé au mur en pierre. Ce muret est maintenant terminé. Il ne reste plus qu’à passer une petite couche de bitume pour fondations, et je pourrai enterrer mes canalisations pour continuer ma plomberie. Voici donc un aperçu du résultat :

Quelques mots d’explication tout de même : les fondations soutiennent donc ce muret en parpaings, mais aussi les piliers de la terrasse (pas encore réalisés). Le rôle du muret est donc d’une part de soutenir un doublage isolant avec un bardage en bois, plutôt que de fixer tout ça dans les vielles pierres. D’autre part, les murs anciens étant dépourvus de fondations, ce mur viendra renforcer la base du mur existant. C’est pour cette raison que j’ai improvisé un mur massif en maçonnant les blocs à l’envers et en les remplissant de béton. C’est un peu plus long à faire, car cela suppose des temps de séchage à chaque étape. Pas question de faire plusieurs rangées le même jour …
Les blocs de la première rangée font 15 ou 20 cm (sauf ceux situés à côté des futurs piliers de terrasse, dont on ne voit pour l’instant que les ferrailles) car ce sont des blocs de récups. Les deux rangées suivantes sont en blocs de 10. L’espace entre le nouveau mur et l’ancien est également rempli de béton. La dernière rangée est un chainage horizontal (c’est à dire un ensemble d’un bloc de béton armé de ferraille coulé surplace). Comme mon muret devait « coller » au mur ancien, j’ai utilisé des blocs de chainage de 20cm que j’ai coupés en deux dans le sens de la longueur. L’avantage, c’est que ça permet de faire 1m linéaire avec un seul bloc. L’inconvénient, c’est que ça ne tient pas très bien en équilibre au moment ou on maçonne ces demi blocs. Heureusement mon mortier est assez compact.

Ci-dessus à gauche, les blocs de chaînage en forme de U qui permettent de créer un tunnel que l’on va remplir de béton : c’est le chainage horizontal. A droite, la méthode utilisée pour couper les blocs : marteau et burin tout simplement.

Au final, j’obtiens donc bien une sorte de cuvette qui vient ceinturer tout le mur, et dans laquelle je mets ensuite des « épingles » (deux fers à béton soudés en parallèle) et le béton lui-même. Mission accomplie ! Encore un boulot fastidieux question manutention : le tout n’est pourtant pas très haut, mais avec ses 15m de longueur, ce petit muret fait tout de même pas loin de 4 tonnes !

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