Comme promis, voici un petit aperçu des travaux de piquage d’enduits des murs intérieurs de la maison. Caméscope à la main, me voici donc à nouveau avec la casquette de reporter …
Donc après avoir commencé à piquer les vieux enduits dans deux pièces, j’ai commencé à mettre une première couche (dite couche d’accroche, ou gobetis) sur une partie du futur bureau / chambre d’amis. Cette première couche est volontairement grossière (non lissée) pour permettre une bonne tenue des couches suivantes.
L’idée maitresse de cette phase du chantier est d’enlever un maximum de ciment pour le remplacer par de la chaux. Les enduits de ciment ont en effet un gros inconvénient : ils empêchent le mur de respirer. Leur étanchéité est contre indiquée pour les murs en pierres anciens, puisqu’ils emprisonnent l’eau à l’intérieur du mur et l’empêchent de sécher. Il faut savoir que les murs anciens n’avaient pas de fondations, ni d’étanchéité à leur base, et donc ils étaient conçus pour pouvoir sécher après avoir absorbé l’humidité du sol. Le fait de les avoir recouverts de ciment fait que l’eau qui ne peut plus s’échapper remonte jusqu’en haut du mur, jusqu’à atteindre les charpentes, faisant ainsi pourrir le bois. Le même principe va s’appliquer aux dalles en béton de ciment qui ont été coulées dans la maison : les sols anciens (plancher cloué sur lambourdes, terre battue, carreaux de terre cuite ou « tomettes » …) étaient tous respirants ! Donc il faut tout enlever et refaire les sols avec un béton de chaux qui permette une respiration des parois. De plus, il faut absolument garder la cohérence de cette technique jusqu’au bout, et ne surtout pas recouvrir la chape finale de carrelages en grès ou de parquet vitrifié ! Que du respirant : murs, sols et même le plafond, puisque je le rappelle, l’isolant choisi pour le toit est de la fibre de bois, et qu’elle est recouverte d’un pare-pluie HPV (hautement perméable à la vapeur d’eau). De même, en isolation écologique, on choisira du « frein-vapeur » (qui laisse diffuser un peu l’humidité tout en régulant le gros du flux) et non du « pare-vapeur » (qui prétend stopper net toute pénétration de vapeur d’eau dans les cloisons, ce qui est une utopie) pour l’étanchéité à l’air des cloisons et plafonds. On aura l’occasion d’y revenir plus tard dans ce blog.
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