… et c’est en maçonnant qu’on devient maçon.
Hé oui, on ne réussit pas forcément tout du premier coup !
Les soucis :
Le mortier de chaux ne tient pas ! Il craque lors du forage des trous destinés à fixer la lisse basse de l’ossature bois. De plus, une vis à scellement chimique a soulevé la rehausse réalisée il y a 3 semaines quand j’ai voulu l’enfoncer en vissant … mauvais timing de ma part, la prise de ce produit est plus rapide que je ne pensais (normalement il n’y a pas besoin de les visser d’ailleurs, il faut juste pousser la tige filetée dans le mortier chimique avant qu’il ne durcisse). En plus, le pistolet à mastic a explosé sous la pression du produit devenu trop dur. Concernant le mortier de chaux, il est vrai qu’il était normalement prévu pour fermer le muret, et pour colmater quelques trous dans un mur en pierre. Dans ces conditions, sa solidité est normalement suffisante (pas de fissures à déplorer au niveau de la maçonnerie d’ailleurs).
Quelques coups de burin plus tard, j’ai fait tout sauter pour refaire un coffrage … au passage, j’ai agrandi franchement les trous pour que le mortier se mette dedans, et solidifie l’ensemble au lieu de se poser simplement sur le muret. Cette fois, ce sera un mortier de ciment classique. Ce sera plus solide, et puis ça durcira plus vite. En effet, la chaux, après le séchage, doit encore carbonater pour devenir dure … un processus qui prend plusieurs semaines voire des mois !
La solution :
Le lendemain, j’ai donc refait un mélange. Juste une demie brouette cette fois … et pour répondre à une question de Christo, la composition de ce mélange est la suivante : 1 sac et demi de sable épais (0-4), et un demi sac de ciment (premier prix). Soit 60 Kg de sable, environ 17 Kg de ciment, et bien sûr de l’eau (environ un gros seau d’eau).
Pour bien remplir les trous (surtout ceux du mur en parpaings, dont les trous sont plus gros), je tasse avec un bout de bois. Et voilà le travail :
Cette fois, ça devrait être bon ! Dommage pour le temps perdu …
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